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FAIRE RIMER ACCESSIBILITÉ, QUALITÉ ET DURABILITÉ

Dans le secteur de l’agriculture biologique, parler argent, ce n’est pas courant. Et pourtant… La question du prix importe, surtout en ces temps de crise. Outre les arguments écologiques et santé, Alexis Descampe, directeur de Färm, nous explique pourquoi il est grand temps d’en finir avec l’idée reçue bio = chérot.

 

Vous le savez, chez Färm, chaque produit est sélectionné avec soin, nous accordons une importance capitale à la transparence des filières, aux sourcing de chaque ingrédient, au travail des producteur·rices.

Notre étendard : LA BIO engagée.

Nous souhaitons aller au-delà du label, et défendre un projet de société, à échelle humaine, relocalisé, basé sur l’écologie globale, sur les valeurs paysannes et de partage d’intérêts.

Tout ça c’est génial, mais à quel prix ?  Explications avec Alexis Descampe, directeur de Färm.

« Choc », la campagne qui remet les idées en place

Avez-vous vu passer notre campagne « choc » ?

Ces affiches déconstruisent le mythe affirmant que le bio serait 30% plus cher que le conventionnel.

« Notre objectif à travers cette campagne est de montrer qu’à qualité dite équivalente, c’est-à-dire un produit non bio, qualitatif vendu dans la grande distribution VS le même produit qualitatif, mais bio vendu chez Färm, nos prix sont souvent moins chers. Dès lors, en dépensant moins, les client·es jouissent non seulement du label bio, mais aussi de qualités nutritionnelles et sociétales supérieures », indique Alexis Descampe.

À travers la campagne « choc », nous comparons également des produits identiques vendus dans nos magasins et dans les grandes enseignes. « La grande distribution utilise des techniques qui peuvent donner l’impression que le produit est vendu moins cher chez eux, mais c’est une question de packaging, par exemple en proposant des quantités plus réduites. »

« Nous allons poursuivre cette campagne sur le long terme, car, il est essentiel de déconstruire les stéréotypes autour du prix du bio ! »

Encourager l’accessibilité au bio

Évidemment, tous les produits vendus chez Färm ne gagnent pas systématiquement sur le terrain du prix. Alexis Descampe le reconnait et indique que par le passé, les différences de prix entre le bio et le conventionnel étaient vraiment plus marquées. « L’écart se réduit, notamment car le secteur conventionnel est beaucoup plus sensible à la pression du marché et donc à l’inflation» Aussi, rappelons que le secteur du bio est moins productiviste puisque le rendement y est moins important entre autres pour des raisons de respect de normes environnementales. « Le bio doit augmenter son professionnalisme pour diminuer encore ce gap et que chacun·e puisse accéder à une alimentation bio de super qualité pour un prix équivalent. Il me semble aussi nécessaire d’ajouter que manger bio implique de changer sa façon de consommer. Ce modèle demande d’acheter des aliments un peu plus bruts, moins transformés, de plus cuisiner… Ce faisant, ça coute vraiment moins cher et c’est bien meilleur que de de se nourrir de plats préparés de qualité nutritionnelle médiocre ! Si nous souhaitons arriver aux objectifs européens de 25% de production et de consommation bio d’ici 2030, il est essentiel de travailler sur l’accessibilité au bio sous ses aspects physiques, éducationnels et financiers.

Et chez Färm, nous défendons depuis toujours l’idée de « changer le monde en mangeant » et nous nous sentons plus que jamais prêt·es à relever ce défi. »

La résilience face à la crise

Après un pic des ventes pendant la pandémie, le marché du bio a connu une sacrée chute. Le chiffre d’affaires a diminué d’environ 20%, une baisse historique et radicale. « Depuis la mi-2021, le marché du bio décroit alors qu’avant nous connaissions une croissance à deux chiffres. Heureusement, la baisse semble diminuer, le marché a atteint un plancher et on espère ne pas descendre en dessous. Les consommateur·rices historiques sont toujours resté·es des fidèles, ce sont les néoconsommateur·rices qui ont surtout quitté de manière plus significative le marché. Cette « crise » nous a fait réaliser l’importance de la perception du prix, voilà pourquoi il est important de rappeler que le bio n’est pas forcément plus cher afin d’encourager une nouvelle clientèle. »

Plaisir et engagement

Chez Färm, nous avons à cœur de communiquer autour de nos valeurs sociales et environnementales. En effet, consommer nos produits bios, locaux, de saison, les moins emballés possible permet de s’inscrire dans une dynamique de respect de l’environnement et de s’engager pour une juste rémunération des producteur·rices. Si ces enjeux se révèlent primordiaux, il n’y a pas que ces derniers… « Évidemment, on ne peut pas comparer nos produits au discount par exemple ! Dès lors, lors, nous remarquons que ce qui pousse les consommateurs à mettre le prix pour un produit, c’est avant tout la qualité de celui-ci. Peut-être que nous n’insistions, jusqu’ici, pas assez sur le fait que nos produits bios sont surtout d’excellente qualité en termes de gout et de plaisir. Sans oublier la santé, bien sûr ! Des produits qui allient qualité nutritionnelle, gout et respect de l’environnement et des producteur·rices, c’est le top et c’est que nous proposons chez Färm! »

Vous l’aurez compris, manger sainement, durablement tout en vous léchant les babines et sans dépenser des mille et des cent, c’est possible !

Soutenons nos producteurs engagés

Tous les mois, nous choisissons deux producteurs engagés afin de les mettre à l’honneur.

Ce mois-ci, découvrez les biscuits Farm Brothers et Graines de curieux.

N’oubliez pas que derrière chaque produit se cache une histoire humaine et écologique.

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