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FAIRETRADE, LE BIO ÉQUITABLE, C’EST ENCORE MIEUX !

Une rémunération juste, des standards sociaux et écologiques respectés, des projets coopératifs soutenus grâce aux primes, des aliments de qualité… On vous explique tout sur les produits Fairtrade à retrouver dans nos rayons.

 

Cette année, la semaine du commerce équitable se tient du 5 au 15 octobre. Une belle occasion de se rappeler les valeurs et enjeux du fair trade, mais aussi d’en apprendre plus sur les histoires humaines qui se cachent derrière les produits vendus dans nos magasins Färm

Tendre vers plus de justice sociale et climatique

C’est pour répondre aux enjeux de justice sociale entre les pays du Nord et du Sud qu’est né le commerce équitable. Si son origine remonte à une cinquantaine d’années, c’est à la fin des années 80 que le phénomène « trade not aid » (le commerce, pas la charité) a pris de l’ampleur. Le principe ?  Se concentrer sur les causes principales de la pauvreté et apporter des solutions pour faire basculer les rapports de force commerciaux inégaux entre les multinationales et les agriculteur·rices qui cultivent à petite échelle.

Pour ce faire, l’ONG Faitrade défend à travers ses actions un système qui permet de faire évoluer le commerce international vers plus de justice, de respect et d’équité, et ce en s’adressant à l’ensemble des acteurs de la chaine : les producteur·rices organisé·es en réseau, l’industrie, les entreprises, les consommateur·rices, les pouvoirs publics et la société civile. 

Des outils concrets pour faire levier

Concrètement comment ça se passe ? Comme l’indique Fairtrade Belgium, l’association locale liée à l’ONG Fairtrade International, en plus de la prime Fairtrade et du prix minimum garanti accordés aux producteur·rices, sont définis des standards pointus en matière de pratiques agricoles, de gestion ou de respect des valeurs sociales et environnementales. « Les standards sont pensés par les associations de producteur·rices qui sont représentées en réseau. Il y a un réseau en Amérique latine, la CLAC (Coordinadora Latinoamericana y del Caribe de Comercio Justo), un en Afrique, le Fairtrade Africa et un qui regroupe l’Asie Asie et l’Océanie le NAPP (Network of Asian and Pacific Producers). Les réseaux détiennent 50% des votes de l’Assemblée Générale. Les autres 50% sont composés d’organisations nationales comme la nôtre », explique Koen van Troos, porte-parole de Fairtrade Belgium.

En outre, c’est le label Fairtrade décerné par l’organisme indépendant Flocert qui certifie que les standards sont respectés. Aussi, les marques qui s’engagent en faveur du commerce équitable ont la possibilité d’apposer le label sur leurs produits, en se fournissant auprès de ces producteur·rices certifié·es.

Consommer consciemment

Réjouissons-nous, Fairtrade gagne en visibilité ; désormais, 83% des Belges reconnaissent spontanément le label. Les aliments les plus populaires restent les bananes, le café et le chocolat. La vente des produits Fairtrade en Belgique a par ailleurs généré environ 3,5 millions de primes en 2021. Cette somme revient intégralement aux coopératives d’agriculteur.ice.s et aux organisations de travailleur.euse.s. L’objectif des organisation nationales Fairtrade est d’augmenter les ventes et l’offre de produit certifié pour que les producteur·rices soient toujours plus nombreux·ses à bénéficier des avantages du commerce équitable. En effet, si aujourd’hui, près de deux millions de personnes sont actives dans ce système, les efforts restent nécessaires pour que tous·tes puissent écouler l’ensemble de leur production dans de bonnes conditions.

Focus sur les bananes

En Belgique, les bananes ont la cote. Selon les chiffres, nous mangerions 7,4 Kg de banane par personne par an dont 20% seraient Fairtrade. Voilà de quoi faire levier ! « En 2020, la consommation de bananes Fairtrade en Belgique a généré près de 925.000€ de primes Fairtrade, investies par les producteur·rices du Pérou, d’Équateur et de République dominicaine, dans des projets liés à la productivité ou à l’amélioration des conditions de vie de leurs communautés », indique Fairtrade Belgium.

« Au niveau des bananes, nous soutenons les associations de travailleur·euses qui œuvrent dans des plantations, et ce pour faire en sorte qu’ils et elles reçoivent un revenu décent. Aujourd’hui, dans les Standards, ce salaire doit arriver au minimum à 70% du salaire minimum en vigueur dans le pays. Bien sûr, notre objectif est d’amener progressivement les revendeurs à payer plus cher le kilo de banane afin de garantir le salaire vital, c’est-à-dire un salaire qui permette de couvrir les besoins fondamentaux de ces travailleurs·euses et qui leur permette, ainsi qu’à tou·tes les membres de leur foyer, une existence digne. Nous soutenons aussi les associations de producteur·rices de bananes en leur offrant également un revenu décent », éclaire Koen van Troos.

Des primes qui changent la vie des travailleur·euses et leur famille

Chez Färm, les bananes que l’on retrouve dans nos magasins viennent essentiellement d’une plantation en République dominicaine qui compte environ 225 travailleur·euses. Par caisse de bananes de 18,14 kg, 1 dollar supplémentaire est rétribué sous forme de primes. « Ensemble, les personnes décident de manière totalement autonome (via le Fairtrade Premium Committee) de la façon dont sera utilisé l’argent », clarifie Maïté De Baerdemaeker, Business Development Manager chez Fairtrade Belgium.

Ces dernières années, au sein de cette coopérative, la prime a été utilisée dans les proportions suivantes : 40% dans la santé pour payer les médecins et les médicaments, 15% dans l’éducation pour les livres scolaires et uniformes pour les enfants, 10% dans la construction de logements et 15% versés sous forme d’argent cash aux travailleur·euses et leur famille. Le reste a été dépensé en prêts et en activités de loisirs.

Tous les produits équitables à retrouver dans nos rayons

Outre les bananes, 100% du chocolat, du café et du sucre que vous retrouvez dans nos rayons sont issus du commerce équitable et bio. Miam !

  • Les chocolats

Le chocolat Dark 72% , et le chocolat au lait au sel et caramel  sont fabriqués à partir d’ingrédients qui proviennent de différentes coopératives : Promabio (Madagascar), Conacado (République dominicaine), Manduvira (Paraguay), Otisa (Paraguay), Acopagro (Pérou), CAC Oro Verde (Pérou). Pour le chocolat blanc aux amandes caramélisées, en plus des coopératives précédentes, on compte Turkiston Gulba (Ouzbékistan) et Turob Bobo (Ouzbékistan). Tous ces projets sont passionnants et méritent d’être mieux connus. Citons, par exemple, la coopérative Manduvira qui compte plus de 1000 cultivateur·rices de canne à sucre et vend son sucre et ses graines de sésame dans plus de 30 pays tout en développant des projets économiques, sociaux et écologiques au sein de leur communauté.

  • Les cafés

Concernant le café Highland moulu, les organisations partenaires sont Ankole CPCU (Ouganda), Muungano (République démocratique du Congo), Comsa (Honduras), Norandino (Pérou), Sol y Café (Pérou). « Comsa » par exemple est une coopérative pionnière basée à Marcala, au Honduras qui s’emploie à diversifier les revenus de ses membres. Aussi, l’agriculture biodynamique est l’une des forces de ce projet. Le café Congo en grains, lui est produit par la coopérative Sopacdi qui compte 11 000 petit·es producteurc·rices et qui se développe très rapidement en investissant notamment dans la qualité et dans l’émancipation des femmes.

  • Sucre

Le sucre mascobado est un sucre de canne complet, bio et non raffiné qui vient de l’entreprise Altertrade Philippines Inc. qui s’engage pour le développement économique et social des producteur·rices aux Philippines.

On compte sur vous pour que les produits équitables prennent toujours plus de place dans nos vies !

N’oubliez pas que derrière chaque produit se cache une histoire humaine et écologique… Maintenant il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon appétit ! 

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