Chez Färm, on dissocie le bio de LA bio... Le bio, ce sont les produits qui répondent aux exigences du Label Biologique Européen. LA bio quant à elle, va beaucoup plus loin...
Les fondateurs de LA bio promulguent 2 principes agricoles :
- il convient de nourrir le sol pour nourrir la plante, d’où une critique de l’agrochimie
- la fertilité du sol impacte la qualité des plantes, la santé des animaux et des hommes, il s’agit donc d’une vision holiste de l’agriculture.
La pensée des fondateurs de la bio dépasse largement l’agriculture, pour porter une vision sociale et
économique. La critique de l’industrialisation agricole participe d’une critique plus large de la
modernité, se matérialisant notamment dans une opposition régulière à :
- La poursuite de profit comme objectif principal de l’activité économique
- La commercialisation longue distance, lui préférant l’échange de proximité.
Le label bio a émergé pour encadrer les normes techniques de production et réguler ainsi les flux de marchandises dans le marché.
Il n’y a donc derrière le label aucun critère lié à l’origine géographique, à la longueur de la chaîne de distribution, à la gouvernance des entreprises impliquées, au partage des richesses, à la solidarité
entre acteurs…
Les engagements de Färm pour LA bio
Färm souhaite aller au-delà de ce label, et défendre un projet de société, à échelle humaine,
relocalisé, basé sur l’écologie globale, sur les valeurs paysannes et de partage d’intérêts.
Au travers de son activité, et dans son lien avec les différentes parties prenantes, du producteur au
consommateur, dans le but d’éveiller tout un chacun à la nécessité de consommer autrement, de regarder
plus loin que le bout de son assiette, et surtout de regarder ce qui se cache derrière.
Nous entendons être exigeants sur les enjeux écologiques, sociétaux et économiques.
Les enjeux écologiques :
Nous tiendrons compte :
– du système de production : le moins énergivore et le plus écologique possible ;
– de l’impact du transport : en favorisant le local (le plus proche du magasin) et en utilisant des transports moins polluants et/ou plus performants (l’avion est ainsi banni).
– des déchets générés : le vrac et les produits avec le moins d’emballage sont privilégiés
Les enjeux sociétaux :
Nous tiendrons compte :
– du bien-être des travailleurs à tous les niveaux au sein des filières
– de l’impact sur la santé des consommateurs en étant attentif aux compositions des produits
– des alternatives sociétales pour une économie à taille humaine, qui soutient une meilleure justice sociale
– du plaisir de la table et du partage de produits de qualité, bons à manger
Les enjeux économiques
Nous tiendrons compte :
– du prix juste : celui-ci permet aux producteurs & magasins de vivre de leur travail et de pouvoir investir dans leurs outils de production, mais permet aussi l’accès au plus grand nombre à une alimentation bio.
– des alternatives économiques pour une économie à taille humaine, favorisant le savoir-faire artisanal et une économie non spéculative, transparente sur l’usage de l’argent
– de la résilience du système qui se doit d’être économiquement viable
– du partage de la création de valeur de manière équitable entre tous les acteurs de la chaîne économique : producteurs/fournisseurs, collaborateurs, affiliés, investisseurs et clients.
Ces enjeux de la bio engagée sont traduits sous forme d’engagements réunis dans 4 Chartes :
- La Charte Produits
- La Charte Sociale et de Gouvernance Participative
- La Charte Commerciale et Filières
- La Charte de Gestion
L’esprit des Chartes est de toujours viser plus haut et plus loin ; ainsi Färm favorisera et soutiendra le développement de la bio toujours plus engagée et durable. Ces Chartes sont destinées à évoluer pour approfondir toujours plus les engagements sociétaux de Färm.