Ça y est, l’été pointe le bout de son nez ! Qui dit belle saison, dit envie d’évasion. Pour les familles, voyager tout en prônant des valeurs eco-friendly peut se révéler parfois compliqué. Pas de panique, Färm est là pour vous proposer des bons plans pour petit·es et grand·es…
Envie de partir avec vos petits bouts tout en respectant l’environnement ? Destinations, organisation, moyens de locomotion, nous avons demandé à trois super mamans — Alexia, Juliette et Pauline — de nous partager leurs tuyaux. En train, à vélo, ou à dos d’âne, suivez ces guides de qualité !
Tous·tes en selle
Alexia, Raphäel et leurs trois fils : Basil, quatorze ans, Émile, sept ans et Louca, cinq ans s’apprêtent à s’évader cet été pour près de trois semaines en deux roues à travers la Wallonie. En pleine préparation de ce périple sauce locale, Alexia nous confie les coulisses de cette aventure : « Pour notre précédent voyage cycliste, Louca, le plus jeune restait dans la carriole ; cette fois, lui aussi va prendre son vélo. Dès lors, pour prévenir les éventuels couacs, nous emportons avec nous un trax, un câble remorqueur qu’on accroche au guidon de l’enfant pour pouvoir le tirer dans les montées. Et s’il ne veut plus du tout pédaler, nous partons aussi avec un follow me, une barre de traction qu’on installe entre les vélos. » Toujours concernant le matériel, la cycliste préconise de prendre le strict minimum de bagages et les affaires de camping les plus légères possible. Ses garçons sont déjà grands, mais pour les parents de tous·tes petit·es, Alexia conseille de s’arrêter régulièrement pour vérifier la chaleur à l’intérieur de la carriole et bien hydrater les enfants.
Slow travel et belles rencontres
La famille prévoit pour ce périple à venir une belle boucle à travers les terres de Wallonie : départ de Mohiville puis Fanzel, Vielsalm, Houffalize, Vaux-sur-sûre, Chassepierre, Rochehaut, Monthermé à la frontière française, Le Mesnil, le Lac de l’Eau d’Heure et enfin Dinant. Alexia a partagé l’itinéraire sur ses réseaux sociaux accompagné de ce message : « Ce qui nous tient à cœur, c’est de pouvoir rencontrer, partager et échanger avec des familles, des personnes comme vous et nous, des porteur·ses de projets inspirants, tout au long de notre trajet. » Le post a été relayé plus de 500 fois ! « Les réactions sont super positives. Nous avons reçu de chouettes propositions de projets à aller visiter. Notre objectif n’est pas d’aller vite, mais de prendre notre temps, de laisser venir l’imprévu, de faire de la place pour l’humain. »
Outre les invitations engendrées par le post Facebook, Alexia a également rejoint le réseau Warm Showers, un système d’échange gratuit d’hébergement entre cyclo-randonneur·euses. Pour sûr, cette épopée à travers les paysages du sud du pays s’annonce d’une très grande richesse !
Envie de sillonner le pays à vélo en famille ? Si vous préférez vous en remettre à des pros, nous vous conseillons SlowBy, une plateforme qui propose des itinéraires entre 2 et 10 jours au prix de 35 € par jour et par personne et 15 € pour les enfants (gratuit jusqu’à deux ans). Une chouette manière de se laisser surprendre par la joie et la liberté qu’offre la petite reine.
Les paysages qui défilent
On continue de sillonner les routes avec Juliette, son compagnon Thomas et leurs deux bambins : Maurice et Louve. L’année dernière, la joyeuse troupe est partie en train de Bruxelles à Narni en Italie. Maurice était alors âgé de deux ans et demi et Louve de huit mois. La famille a opté pour un voyage en plusieurs étapes grâce à la formule InterRail, un pass qui permet de traverser différents pays. « Beaucoup de personnes étaient surprises de notre choix de voyager en train, mais en fait ce n’est pas si compliqué… » L’une de ses clés ? Un sac léger pour pouvoir gérer le portage des bagages, des enfants et des poussettes. « Je trouve ça plutôt positif d’être obligée de rationaliser les affaires. Avec la voiture, on a tendance à remplir le coffre d’objets “au cas où”… Quand on prend le train, il faut réfléchir à deux fois à chaque élément à emporter…. » Pour Juliette, la liberté de mouvement se révèle le plus grand avantage du voyage en train. « Contrairement à la voiture, où on est coincé·es dans l’habitacle, dans le wagon, les enfants peuvent bouger plus facilement… On peut raconter des histoires, dessiner, jouer, aller aux toilettes… » Concernant les repas, les changements de couche, Juliette sourit : « Il y a toujours une solution, mais oui je crois que le train ne convient pas à tout le monde, c’est vrai que c’est un peu “roots”, ça demande une certaine flexibilité. » Pour plonger dans les questions soulevées durant ce voyage, nous vous invitons à suivre Juliette sur Instagram et à découvrir sa story à la une « Train travel ».
Laisser tomber la voiture et l’avion, un enjeu politique
Si le train a de nombreux avantages, il est important de ne pas s’illusionner. Avec des bébés, des poussettes, et des sacs à porter, chaque escale demande malgré tout une certaine logistique. « Clairement, l’espace public n’est toujours pas pensé pour les enfants. Par exemple, dans certaines gares, il n’y a pas d’ascenseur… Les choses ne sont pas faites pour faciliter la vie des parents, mais il faut faire en fonction. » Puisque le train émet jusqu’à 50 fois moins de CO2e que la voiture et 80 fois moins que l’avion, pour Juliette, ce mode de déplacement relève aussi d’un enjeu politique. « On essaie de voyager différemment, de réfléchir à notre empreinte écologique touristique. Le train reste parfois compliqué au niveau logistique, mais si on se limite aux obstacles, ça ne changera jamais… Cela dit, les efforts individuels devraient être soutenus par des décisions politiques : pourquoi le kérosène n’est-il toujours pas taxé ? Ce n’est pas normal qu’un voyage en avion coûte moins cher qu’un voyage en train. »
Motivé·e par ce type de périple ? On vous conseille d’aller faire un tour sur Train Therapy, une structure qui accompagne les voyageur·ses à organiser les itinéraires par le rail. Bon plan : nombre de trajets en train sont gratuits pour les enfants !
La magie des ânes dans la montagne
Dernière escapade, et pas des moindres, en compagnie de Pauline. « Avec mon compagnon, Guillaume, nous avons toujours été fans de randonnée. Lorsque notre fille Rose est née, nous avons commencé à l’emmener dans le porte-bébé… Le problème, c’est que vite, les enfants deviennent trop lourd·es pour qu’on puisse les porter pendant des kilomètres en plus des bagages, mais sont encore trop jeunes pour tenir la distance avec leurs petites jambes. » Face à ce constat, le couple s’est mis en quête de solutions. L’année dernière, souhaitant se rendre dans les Pyrénées en famille, Pauline a découvert « La ferme aux ânes ». Ce super projet met à disposition des itinéraires personnalisés et des ânes pour les enfants. Les petit·es peuvent ainsi suivre la randonnée en marchant, mais ont, en cas de fatigue, la possibilité de se reposer sur le dos de l’âne tout en profitant du paysage. « Nous avons choisi cette option et franchement c’était le rêve. Nous sommes partis trois jours. Nous avons dormi sous tente tout en utilisant les infrastructures des refuges. Rose avait trois ans et elle a adoré ; elle nous en parle encore aujourd’hui. Elle pouvait monter et descendre de l’âne quand elle le souhaitait, elle a appris à en prendre soin… Je trouve qu’en termes d’approche à la nature et à l’animal, c’est extraordinaire ! »
Des vacances participatives et ressourçantes
Direction la Pointe du Raz, pour Florence et sa petite famille ! Au programme : une semaine de camping participatif à quelques kilomètres du point le plus à l’Ouest de l’Hexagone. Le tout grâce à Mains Unies, une asbl belge créée il y a un demi-siècle autour de l’envie de certains de partager leur amour… des danses folks (d’où le nom).
Camping participatif ? « Ici, tout le monde apporte sa pierre à l’édifice de la vie en communauté. Chaque adulte consacre un jour de sa semaine à la préparation des repas (qui sont donc pris en commun, même si ce n’est pas une obligation) et l’entretien des sanitaires. Le reste du temps, il pourra profiter. »
La bienveillance est le maître-mot de ce type de séjour.
L’accent est également mis sur l’écologie : toilettes sèches, interdiction d’utiliser des savons non-biologiques, on y consomme local, on y mange le plus sainement possible, on trie, on composte, on économise l’eau, on se frotte à la sobriété tout en y découvrant de la joie et du bien-être.
Les sites sont choisis pour leur beauté naturelle, leur potentiel d’évasion et la possibilité de contacts humains enrichissants, loin de toute agitation touristique superficielle.
Pas étonnant que, le plus souvent, les vacanciers qui testent la formule reviennent par la suite.
Des souvenirs indélébiles
Que ce soit à vélo, en train, à dos d’âne ou en tente, rien de plus chouette que d’ancrer les souvenirs pour qu’une fois devenu·es grand·es les enfants puissent se replonger dans ces belles aventures. Pourquoi ne pas emporter un cahier pour y noter et dessiner les évènements de la journée ? Ou un appareil Polaroid pour tenir un journal-photos ? Ou garder des tickets, petits objets, éléments naturels récoltés sur la route pour en faire une boite aux trésors. Tout est possible ! Chaque initiative est même synonyme d’activité à réaliser en famille sur le chemin. Et maintenant plus qu’à attendre les vacances 😊 😊
Merci à Alexia, Juliette, Pauline et Florence pour leur témoignage et leurs conseils.
Et si on vous proposait de chouettes produits à glisser dans votre sac à dos ?
Pour les tous·tes petit·es, nous vous avons sélectionné quelques super produits à retrouver dans nos rayons. Prêt·es à consommer bio et local les pieds en éventail ?
Dans le panier à pique-nique:
Les petits pots Biobim labellisés Demeter :
Pratiques et à emporter partout ! Depuis plus de 40 ans, BIOBIM propose des repas 100 % naturels pour nourrissons, des céréales sans gluten, des collations de fruits cultivés en bio-dynamie et des petits pots de légumes.
Biskids, le plaisir pour les papilles de bébé :
Des biscuits sains préparés avec des ingrédients naturels et non transformés. Tous les nutriments essentiels sont préservés dans ces biscuits savoureux.
Compotes Côteaux Nantais, la saine gourmandise :
Des compotes à la texture et au goût généreux, élaborées avec des fruits bio sélectionnés à maturité, puis cuits avec juste ce qu’il faut de sucre de canne. Gourmandes, saines, simplement délicieuses et délicieusement simples !
Et si vous avez envie d’une nouvelle recette ?
Les couches Joone, des fesses 100 % safe
Les couches lavables, en voyage ça peut être compliqué. On vous conseille dès lors les langes Joone qui sont top de chez top. Pionnière dans la démarche de transparence, la marque française garantit des couches sans glyphosate, sans dioxine et sans chlore.
N’oubliez pas que derrière chaque produit se cache une histoire humaine et écologique.
