Ça y est, c’est l’été, la saison des vacances. En famille, en couple, en solo ou entre ami·es : pour nombre de personnes, la période est synonyme de voyages. Partir, oui, mais pas n’importe comment ! Suivez-nous pour faire rimer carte postale, joies estivales et faible impact environnemental…
Après deux années dictées par les règles Covid, nous avons tous·tes soif de liberté. Pour lâcher prise, se détendre et déconnecter, rien de tel (si on peut se le permettre) que de s’en aller à la découverte de nouveaux horizons.
L’un des points positifs de la pandémie est qu’elle a amené beaucoup de Belges à repenser leur manière de consommer, mais aussi de voyager. Chez Färm, la vie en mode durable se trouve au cœur de nos valeurs : voilà pourquoi nous nous réjouissons de l’émergence du Slow Tourisme. La tendance, inspirée du concept de la Slow Food, consiste à prendre le temps de la rencontre, tout en privilégiant la consommation locale et l’utilisation de moyens de transport à faible impact carbone.
Trips à vélo sur mesure

« Il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure » chantait Brassens. Pas besoin de partir au bout du monde pour être dépaysé·e. Plus que la destination, c’est souvent le voyage qui fait l’expérience. En tous cas, voilà ce que défend Manon Brulard qui a lancé en 2022 avec son compagnon Dries Van Ransbeeck, la plateforme Slowby. L’idée derrière le projet : des voyages à vélo ou à pied créés sur mesure.
Qu’on se le dise, organiser une expédition à deux roues, peut se révéler une tâche plutôt complexe. Entre l’équipement, l’itinéraire, les endroits où se loger, les haltes pour trouver à manger, les points d’intérêts à ne pas manquer… Il faut penser à tout ! En matière de planification, Manon et Dries sont expert·es puisque le couple a déjà réalisé de nombreux parcours à vélo en Belgique, en Europe et ailleurs, dont un fameux périple de 13.500 km entre Bruxelles et Tokyo. « On pourrait se dire que tout le monde peut entreprendre l’organisation d’un voyage-vélo soi-même, mais ce n’est pas vrai. Notre objectif est de faciliter la planification et de fournir des expériences basées sur les intérêts des personnes », explique la conceptrice.
Concrètement comment ça marche ? Slowby propose des itinéraires entre 2 et 10 jours au prix de 35€ par jour et par personne et 15€ pour les enfants. L’utilisateur·rice entre ses données selon ses attentes de voyage (nombre de nuitées, centres d’intérêt, niveau de difficulté envisagé…), le site prépare le trajet et trois jours avant le départ, la personne reçoit la première étape de son trip secret. Ensuite, les jambes et les sens en éveil font le reste !
Le temps des rencontres

Toutes celles et ceux qui l’ont expérimentée le répètent : la lenteur invite à la connexion l’autre, mais aussi à s’enivrer de l’environnement. Prendre le temps permet de créer des liens, décélérer donne du sens et offre un grand sentiment de liberté. Cette nouvelle plateforme constitue par ailleurs la continuation d’un autre outil de tourisme alternatif. En effet, durant la pandémie, Manon et son compagnon ont initié Welcome To My Garden (WTMG), un réseau de citoyen·nes mettant leur jardin à disposition des voyageur·ses lent·es pour y camper pour la nuit. Le site dénombre aujourd’hui plus de 25 000 membres et 3700 jardins et sert de base de logement à Slowby. « WTMG est un projet intergénérationnel. On y compte beaucoup de gens autour de l’âge de la pension dont les enfants sont partis de la maison et qui ont envie de rencontrer de nouvelles personnes. Les utilisateur·rices de Slowby dorment dans les jardins d’ambassadeur·rices WTMG qui sont des hôtes expérimenté·es. On ‘match’ les personnes entre elles. Il y a une véritable dimension sociale », ajoute Manon pleine d’enthousiasme.
Outre l’itinéraire et le logement, les lieux à ne pas manquer et les tips nourriture font également partie de package. « On utilise des données ouvertes avec Wikipedia et Wikidata pour générer les points d’intérêts et les noms des routes. Aussi, nous réalisons une curation en répertoriant par exemple les magasins bio sur le chemin, sans oublier les recommandations de locaux. Nous voulons envoyer les gens vers des endroits qui ont du sens ! »
Le duo en est convaincu, le Slow Travel permet de créer des liens sociaux positifs entre les zones urbaines et rurales tout en soutenant l’économie et les communautés locales. Manon dit par ailleurs sentir un véritable changement de société quant à la manière d’envisager les vacances. « Pour construire l’outil, nous avons discuté avec beaucoup de personnes en amont. Je ne calcule plus le nombre de fois où j’ai entendu ‘je ne veux plus prendre l’avion pour quelques jours’… Un terme est d’ailleurs né de ce mouvement de contestation : le ‘flight shame’, la honte d’un point de vue éthique de prendre l’avion. Les choses bougent ! »
Le train, au fil des paysages

Le vélo ou la marche ne sont pas accessibles à tous·tes. Et puis parfois, on peut avoir envie d’aller plus loin ; dès lors, rien de tel que les voyages en train. Encore une fois, ce qui compte ici, c’est le parcours plus que la destination. Les sièges des wagons invitent à la contemplation, mais aussi à la rencontre au fil des kilomètres.
D’un point de vue environnemental, la différence entre le train et l’avion n’est plus à démontrer. En matière d’empreinte carbone, l’avion représente le pire des moyens de transport. Si le train peut parfois rester cher, de nombreuses formules existent pour limiter les dépenses à l’instar des Interrails.
Aussi, se déplacer par les rails permet de sortir des sentiers battus, et donc d’éviter le tourisme de masse, source de pollution. Plusieurs sites apportent des conseils très pratiques. Par exemple, le blog seat61 (en anglais seulement) de Mark Smith qui partage des itinéraires aux quatre coins du monde avec beaucoup de détails ou la plateforme railcc qui informe sur les possibilités du voyage en train et les itinéraires sur tous les continents (en français et néerlandais). Qu’on se le dise, planifier ce type de déplacements peut devenir fastidieux, voilà pourquoi Clémence Gillion a lancé Train Therapy, une structure qui accompagne les voyageur·ses. Croyez-nous, cette passionnée de train sait de quoi elle parle puisqu’après avoir parcouru l’Europe par les rails, elle a été présidente de l’association Back on Track Belgium qui milite pour le retour massif des trains de nuit en Europe. Avec elle, vous serez guidé·e avec bienveillance vers les quais.
J’irai dormir chez vous
Outre le moyen de transport, à nouveau le choix du logement et de restauration importe beaucoup. Les chambres d’hôtes ou à la ferme sont des lieux potentiels de partages et d’aventures. Il est également possible de rentrer en contact avec des citoyen·nes qui souhaitent accueillir des personnes. Pour ce faire, plusieurs plateformes existent : Couchsurfing est la plus connue (son succès entraine parfois certaines dérives, mieux vaut donc rester prudent·e), SisterHome est une communauté type Couchsurfing, mais réservée aux femmes pour éviter les mauvaises surprises, ou encore Warmshowers qui se veut un réseau d’accueil de personnes qui se déplacent à vélo.
Pour soutenir l’économie locale et découvrir les pépites, rien de tel que de demander conseil aux habitant·es qui sont les meilleurs ambassadeurs et ambassadrices de leur région. Si vous êtes plutôt outils 2.0, Noémie De Clercq, fondatrice de Mingle Food, un service de consultance food et durable a listé les bons plans pour trouver les restaurants durables à l’étranger ! Une chouette sélection à garder sous le coude au cas où.
En espérant que ces nombreuses sources d’inspirations vous donneront le gout de partir autrement… Mais surtout, le conseil le plus important pour le Slow Travel : conserver le cœur ouvert pour laisser place à la magie de l’instant présent.
Bel été à toutes et tous, et n’oubliez pas le voyage commence au bout de la rue !
Notre sélection de produits d’été à emporter dans votre sac à dos
Nous vous avons concocté une liste d’essentiels en mode self-care-sous-le-soleil. Vous les retrouverez dans nos rayons, plus qu’à les emporter dans vos bagages !
Bronzer zen

On ne le répètera jamais assez : protégez votre peau et celles de vos proches des rayons UV. Pour ce faire, nous vous recommandons les lotions Biosolis. Depuis 2010, ses concepteurs utilisent des ingrédients bios et sains pour l’humain et pour l’environnement et dès lors ne polluent pas les eaux. Cette marque belge est d’ailleurs pionnière dans l’élaboration de produits solaires à filtres minéraux.
Des shampoings solides bons pour les cheveux et la planète
Économiques, écologiques, sans emballage et plus légers dans la trousse de toilette, les shampoings solides ont de multiples avantages. Il en existe pour tous les types de chevelure. Nous vous invitons à tester ceux de la marque Indigène qui propose des savons, shampoings, sérums et gommages fabriqués en Belgique. Tous leurs shampoings solides sont sans sulfates, sans silicones, sans huile de palme, sans huiles minérales et sans conservateurs. À découvrir aussi, les shampoings solides des marques françaises Douce nature et Avril.

Des pailles et essuietouts réutilisables
Un pique-nique en mode zéro déchet c’est possible ! Bambaw propose des alternatives aux produits à usage unique. Par exemple, pour lutter contre la déforestation, la marque a lancé des essuietouts lavables en bambou. En plus, cette version durable est beaucoup plus absorbante que le rouleau jetable ; parfait pour essuyer les mains pleines de chips…. Et pour siroter votre cocktail préféré, optez pour les pailles biodégradables et réutilisables fabriquées, elles aussi à base de bambou.


Gare aux moustiques
Le plein air, on adore, mais les moustiques on s’en passerait bien. Pas question pour autant d’asperger à tout va avec des produits chimiques. Le répulsif Anti-insect Care Plus® Bio est conçu avec des extraits naturels de citron-eucalyptus et ne contient pas de DEET. Pshit !
Jamais sans ma gourde
Vous le savez, chez Färm, on bannit les bouteilles d’eau en plastique. Pour rester bien hydraté·e, vive les gourdes.
Par exemple, celles de Klean Kanteen qui sont en inox de la plus haute qualité et sont fabriquées avec des matériaux surs, sans bpa ni éléments toxiques.

Des brosses à dents et des rasoirs pour lutter contre la pollution des océans
Preserve Ocean Plastique Initiative (POPi) est un projet qui a comme objectif de contribuer à sauver les océans de la pollution plastique, et ce en fabriquant des rasoirs et des brosses à dents à partir de plastiques récupérés sur les bords de côte et dans les mers. La marque Preserve soutient par ailleurs des organisations qui nettoient les océans et les plages et qui œuvrent pour la recherche sur la pollution par les plastiques.
N’oubliez pas derrière chaque produit se cache une histoire humaine et écologique… Maintenant il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon appétit !